Dans l’enseignement de l’équitation aux débutants, l’un des objectifs fondamentaux est d’aider le cavalier à développer son équilibre.
Cet apprentissage est crucial, car il constitue la base de la sécurité, de l’efficacité des aides, et du confort du cheval.
Travailler l’équilibre en suspension, c’est-à-dire en position debout sur les étriers, offre de nombreux avantages, tant pour le cavalier que pour le cheval, notamment dans l’apprentissage des trois allures.
1. L’équilibre en suspension : une priorité pour le cavalier
Pour un débutant, trouver son équilibre est souvent plus facile en suspension qu’en position assise. En suspension, le cavalier apprend à :
– Développer son indépendance des aides : en travaillant sur sa stabilité et son ancrage dans les étriers, il peut mobiliser ses mains, son dos et ses jambes de manière plus fluide.
– Renforcer ses muscles posturaux : maintenir une position stable en suspension engage activement les muscles des jambes, du tronc et du dos, ce qui est bénéfique pour la posture générale.
– Acquérir des réflexes d’absorption : cette position permet de mieux gérer les mouvements du cheval, en particulier dans les allures dynamiques comme le trot et le galop.
2. Un bénéfice pour le cheval
Pour le cheval, la position en suspension est souvent plus confortable que la position assise, surtout pour un cavalier débutant qui manque encore de souplesse et d’assiette. En effet :
– Réduction des impacts sur le dos du cheval : un cavalier en suspension diminue la pression exercée sur le dos du cheval, ce qui est particulièrement important pour préserver sa santé.
– Encouragement à se déplacer librement : sans les rebonds d’un cavalier instable, le cheval peut adopter des allures plus détendues et fluides.
3. Une meilleure préparation aux trois allures
La position en suspension permet également au cavalier de se familiariser avec le rythme et le mouvement des trois allures (pas, trot, galop) sans se concentrer sur les rebonds ou les tensions liées à la position assise. C’est une étape essentielle pour développer :
– La capacité d’anticipation : ressentir et accompagner les mouvements du cheval.
– La confiance : un cavalier qui se sent stable et en sécurité est plus à l’aise pour évoluer vers des exercices plus complexes.